Vie locale

Publié le mercredi 20 mai 2020

L’Agence Régionale de Santé (ARS) recherche un nouveau paramètre dans l’eau distribuée : l’ESA métolachlore. Issu de la dégradation d’un pesticide utilisé pour désherber des cultures comme le maïs, ce résidu est retrouvé dans plusieurs nappes du département. En sortie d’usine de production à Massérac, l’ESA métolachlore dépasse régulièrement la limite de qualité réglementaire établie à 0,1 μg/litre. Pour diminuer sa concentration dans l’eau distribuée, atlantic’eauoptimise le traitement et recourt à des ressources extérieures.

 

Une dérogation de 3 ans pour mise en conformité

Malgré ces actions, la conformité de l’eau n’a pas été rétablie. Lundi 11 mai 2020, le préfet a signé un arrêté autorisant atlantic’eauà distribuer à la population, sans restriction de consommation, une eau ne dépassant pas 0,6 μg/L pour le paramètre ESA métolachlore. Cette dérogation concerne les communes de : Massérac, Conquereuil, Guémené-Penfao, Marsac-sur-Don, Pierric et Derval.L’ARS rappelle que cette situation ne présente pas de risque pour la santé des consommateurs car ce dépassement demeure bien au-dessous de la valeur sanitaire de consommation de 510 μg/L définie par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES).

 

Des mesures préventives et curatives

Afin d’améliorer la qualité de l’eau distribuée, atlantic’eaumet en place un traitement provisoire qui sera opérationnel fin 2020, le temps de construire une nouvelle usine de production. Mise en service courant 2023, cette usine sera construite sur le même site pour un montant de 2 500 000 euros.Enfin, dans le cadre des mesures de protection des captages, atlantic’eaudemande l’interdiction de l’usage des produits phytopharmaceutiques sur la totalité des périmètres rapprochés.

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